GUIDE RSE
JAN 2022 • 2 MIN
Depuis quelques années, l’abréviation « QVT » (qualité de vie au travail) est devenue le centre de tous les débats dans le monde professionnel et encore plus depuis les considérations RSE. Adoptée pour la première fois par le psychologue britannique Eric Trist dans les années 1950, elle s’est démocratisée en France en 2013, notamment à travers l’accord national interprofessionnel (ANI). Alors comment définir la qualité de vie au travail et quels sont les moyens d’en tirer les meilleurs profits ?
La QVT est une approche globale visant à améliorer les fonctions internes d’une entreprise tout en maintenant sa performance. Selon l’ANI, cela comprend à la fois « les conditions de travail des travailleurs et la capacité de s’exprimer et d’agir sur le contenu de celui-ci ».
La qualité de vie au travail s’entend ainsi comme le bien-être ressenti en groupe ou par employé. Elle inclut l’ambiance, la culture d’entreprise, l’intérêt pour le travail, les conditions, le sens de l’implication, le degré d’autonomie et de responsabilité, l’égalité, le droit de chaque employé à l’erreur, à la reconnaissance et à l’évaluation du travail accompli.
La capacité des employés à accomplir leurs tâches ainsi que celle de s’exprimer et d’agir déterminent leur perception de la qualité de vie au travail. En effet, celle-ci est dépendante de la vision des employés. Ainsi, elle se base sur trois axes principaux :
Depuis l’agrément de l’ANI le 9 décembre 2020, les termes Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT) sont désormais affichés. En mettant l’accent sur les conditions d’un travail efficace, le QVCT souligne que le QVT est avant tout une question d’organisation et de conditions de travail spécifiques. Le terme QVCT est essentiel dans le quatrième plan santé au travail (2021-2025) et peut remplacer son utilisation actuelle.
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Selon de multiples expériences vécues par de nombreuses entreprises, l’intérêt de mettre en place des politiques QVT permet d’obtenir des résultats impressionnants. On peut citer :
En effet, l’amélioration de la QVT a un impact positif sur le quotidien des salariés qui écoutent, s’intègrent et se sentent considérés. À titre d’exemple, les politiques QVT peuvent être utilisées pour fournir une formation ergonomique afin de réduire les troubles musculosquelettiques et d’améliorer la santé au travail. Elles permettent également d’instaurer une administration plus humaine et de développer les soft skills des managers et des collaborateurs. Toutes ces mesures contribuent clairement au bien-être de l’équipe. En fin de compte, cela rend les employés plus heureux, plus enthousiastes, motivés et améliore leur efficacité.
L’écoute des collaborateurs est importante pour dynamiser le travail actif, ce qui permet de booster la productivité. Notez bien qu’améliorer la qualité de vie est à la fois une responsabilité collective (au niveau de l’équipe, du syndicat ou de la culture d’entreprise) et une responsabilité individuelle (on peut améliorer la « conscience » de notre propre travail).
Quel que soit le domaine de travail, rien ne justifie le fait « d’abuser » des employés. L’équilibre vie professionnelle – vie personnelle comporte un élément important dont l’employeur doit se soucier. Le risque est un élément majeur qui décourage les salariés. Les grandes entreprises se sont engagées dans le dialogue social pour valoriser le télétravail. En activant divers dispositifs, elles prennent en compte la santé physique et mentale de leurs salariés.
Dans l’ère où nous vivons, il faut revoir les critères utilisés pour déterminer la performance de chacun et s’ouvrir au côté qualitatif. En particulier, personne n’est absolument efficace. Cependant, évoluer dans un cadre qui valorise le confort aide à mieux se consacrer aux tâches attribuées.
Les relations avec l’entreprise ont beaucoup évolué depuis le début de la pandémie. En effet, l’engagement des salariés est devenu très délicat. Ces facteurs génèrent plus d’efficacité et de performance chez les employés. Dans ce cas, un management humain, bienveillant et éthique (le terme « compassion » prend tout son sens aujourd’hui) et la responsabilité sociétale des entreprises, surtout concernant les sujets de parentalité, sont particulièrement importants dans les démarches du télétravail. Pour que la performance du télétravailleur soit stimulée, les enjeux sociaux et psychologiques individuels doivent être pris en compte.
Un autre facteur primordial est l’équité dans la fixation des objectifs. En effet, des salariés objectivés de la même façon sur des primes adoptent plus facilement un esprit de groupe, voire celui d’une famille. La solidarité se crée ainsi entre les différents participants dans l’entreprise, et tout le monde se donne à fond pour atteindre les objectifs individuels et collectifs.
Il faut également souligner le fait que tout employeur qui met l’amélioration de la mobilité de ses employés au premier plan, ne fera qu’augmenter leur satisfaction et leur attachement à l’entreprise. En effet, proposer des forfaits de mobilité durable aux salariés leur facilitera le trajet maison/travail et vice-versa.
Un dernier point, qui est d’ailleurs assez important, est d’adopter l’environnement de travail aux attentes des employés. Dans ce cadre, une déco plus joyeuse, des meubles plus confortables et des horaires plus flexibles aident énormément à satisfaire les collaborateurs et les fidéliser. Il ne faut pas oublier les animations qui permettent aux employés de se défouler et de sortir de la routine du travail.
Pour conclure, il faut souligner le fait que la qualité relationnelle est l’un des piliers de la QVT. Elle permet le développement de l’intelligence collective et contribue fortement à la prospérité de toute entreprise.
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