GUIDE MOBILITÉ
Mobilité douce : quelle différence avec la mobilité durable ?
Janvier 2022 • 2 min
Deux concepts souvent confondus lorsque l’on parle de forfait mobilité durable, la mobilité douce et la mobilité durable ne répondent pas aux mêmes enjeux même si elles ont des points communs dans la pratique. D’ailleurs, à ces deux ordres s’ajoutent d’autres termes régulièrement utilisés dans le domaine de la mobilité : active et alternative. Tour d’horizon sur le sujet.
MOBILITÉ DOUCE ET MOBILITÉ DURABLE : 2 CONCEPTS PROCHES
Le concept de mobilité douce est né en premier et répond principalement aux enjeux du transport urbain. Les citadins sont confrontés à des problèmes propres à eux : la nuisance sonore causée par les moyens de transport. Ce premier concept désigne alors tous les modes de déplacement qui permettent de réduire cette pollution sonore urbaine. On peut citer, entre autres, la marche à pied, le vélo, le roller… bref tous les moyens de transport non motorisés.
Cela implique un nouvel aménagement du territoire pour mettre en place des pistes cyclables et accueillir ces mobilités insonores en ville.
De l’autre côté, on a la mobilité durable (ou écomobilité) qui conjugue les enjeux environnementaux et les problématiques du développement durable. Elle veut asseoir une nouvelle façon de se déplacer qui aura moins d’impact sur la planète et sur l’environnement. Et il ne s’agit pas forcément des engins de transport non motorisés ! On peut ajouter les autres mobilités excluant l’autosolisme, c’est-à-dire l’usage de sa voiture seul, telles que l’autopartage et le covoiturage.
Cela renvoie surtout aux modes de déplacement plus sains et aux transports respectueux de l’environnement qui émettent moins de gaz à effet de serre.
Ces deux concepts évoquent d’autres problématiques, toujours dans le but d’amortir les impacts liés aux activités humaines et notamment ceux des déplacements. La mobilité douce vient résoudre les problèmes de nuisance sonore en milieu urbain. La mobilité durable tend quant à elle à préserver la planète et réduire les émissions de CO2.
MOBILITÉ ACTIVE ET MOBILITÉ ALTERNATIVE
Aux deux extrémités de l’axe se situent la mobilité active et la mobilité alternative. La première renvoie à tout ce qui est autogène, c’est-à-dire fait appel à la force physique pour pouvoir se déplacer. La deuxième, elle, concerne tout ce qui n’est pas autosolisme, ou pratique solitaire de la conduite d’un véhicule motorisé.
La mobilité active vient compenser les séquelles de la sédentarité auprès de la population active. En effet, le mode de vie sédentaire est très répandu en France. On considère que la quasi-totalité de la population française est exposée à un risque de détérioration de sa santé par manque d’activité physique. Cette non-mobilité limite bien-sûr les émissions liées aux transports, mais elle laisse place au développement de maladies et autres problèmes de santé. Ainsi, il existe des solutions pour dépenser de l’énergie et réduire ses émissions : la mobilité active. On peut utiliser les modes de déplacement qui requièrent la force physique, dont le vélo et le marche à pied, notamment en ville. Le but est d’améliorer la santé et d’éviter les maladies causées par la sédentarité.
La mobilité alternative, c’est le transfert du trafic routier carboné vers des solutions écologiques respectueuses de l’environnement. Parmi les solutions de mobilités alternatives on trouve donc : le vélo, la marche à pied, les transports en commun, les mobilités partagées électriques (trottinettes et scooters) ou encore le covoiturage. Comme son nom l’indique, la mobilité alternative est une solution à nos mauvaises façons actuelles de nous déplacer lors de nos trajets quotidiens. On l’adopte pour pallier les séquelles laissées par nos modes de transport nocifs sur notre corps, notre planète ou nos villes.
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COMPRENDRE TOUT LE MÉCANISME DE LA MOBILITÉ
Parmi les modes de déplacement doux et durables, on priorise les mobilités non motorisées, mais on inclut également les transports classiques, à usage maîtrisé. Cela dépend des objectifs de celui qui les utilise pour ses déplacements.
On peut donc inclure les mobilités :
- Non motorisées.
- Collectives (les transports en commun).
- Non thermiques (les voitures électriques)
- Non strictement individuelles (partage de véhicule)
La réintroduction des transports motorisés dépend de leur niveau de nocivité sanitaire, environnementale et urbaine.
QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TYPES DE MOBILITÉ DOUCES ?
La mobilité douce inclut tous les modes de déplacement non motorisés et autogènes, c’est-à-dire qui font appel à la force physique pour pouvoir se déplacer, dont les avantages sont nombreux. Vous pouvez les adopter pour vos trajets quotidiens afin d’aller au travail, pour faire vos courses, se déplacer en ville et éviter la circulation dense, etc.
LA MARCHE À PIED
Saine, accessible, écologique et sans nuisance sonore, la marche à pied répond à tous les enjeux qui existent. Elle fait partie des activités d’endurance pour maintenir la santé.
LE VÉLO
De plus en plus populaire que ce soit en ville ou à la campagne, le vélo est le mode de déplacement du XXIème siècle. Il existe de nos jours en France de nombreux services de location de vélos en libre-service et de nombreuses stations dans les villes pour vous faciliter la tâche. Vous pouvez opter pour le vélo classique ou le vélo à assistance électrique selon le trajet à parcourir et votre état de santé. Il est idéal pour éviter de prendre la voiture, se déplacer rapidement et dépenser de l’énergie.
LA TROTTINETTE ÉLECTRIQUE OU CLASSIQUE
Si vous vivez en milieu urbain, la trottinette électrique ou mécanique est très pratique et rapide pour rejoindre vite votre point de destination et pour éviter les bouchons. Si vous optez pour l’intermodalité et alternez entre trottinette et transport en commun par exemple, vous pouvez choisir un modèle pliable qui ne prend pas de place. Il faut faire attention à l’autonomie de la batterie pour éviter les imprévus. Par ailleurs, de nombreux services de trottinettes électriques en libre-service permettent de trouver, depuis un plan sur votre smartphone, une trottinette à proximité à n’importe quel moment.
LE SKATE-BOARD
Si vous faites des déplacements de courte durée, le skate est petit, léger, pratique et sympa ! En France, cette mobilité douce est encore peu utilisée pour les déplacements quotidiens. Pourtant, les nouvelles infrastructures des villes facilitent sa pratique, notamment avec les réseaux de pistes cyclables réduisant le nombre d’obstacles sur la route.
LE ROLLER
Vous verrez, les rollers ont créé une communauté à laquelle vous pouvez adhérer. C’est tout un concept qui vous offre en plus une solution de déplacement fluide.
ET QU'EN EST-IL DES MOBILITÉS DURABLES AU SENS DE LA LOI LOM ?
Elles incluent tous les moyens de transport doux, car ils sont tous respectueux de l’environnement. À cela s’ajoutent d’autres modes de transport moins nocifs comme :
- Les voitures électriques : avec une émission de gaz à effet de serre limitée.
- L’autopartage : utiliser une voiture en alternance avec d’autres personnes pour limiter le nombre de véhicules circulant sur la route.
- Le covoiturage : faire le trajet avec un autre conducteur ou d’autres passagers.
- Les transports en commun : le train, le bus ou l’autocar vont limiter l’empreinte carbone de nos déplacements.
Covoiturage, véhicules électriques ou autopartage, ces transports sont parfois nécessaires à nos déplacements. Cependant, leur utilisation doit être limitée au strict nécessaire pour pallier les problèmes environnementaux et sur notre santé. La voiture ne doit pas être utilisée seule dans la mesure du possible afin de limiter les risques de dégradation de l’environnement et du bien-être des individus.
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