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guide mobilité
Publié le 15 Mai 2021, temps de lecture 3 minutes
Comparé au nombre de déplacements en autosoliste, le covoiturage domicile-travail est encore peu exercé. Le trajet quotidien en véhicules des Français représente pourtant une source importante de pollution, sans compter le coût important de déplacement des travailleurs. Ce dernier peut s’élever à des milliers d’euros par année. Dans le cadre de l’application de la loi d’orientation des mobilités, le gouvernement a mis en place de nombreuses solutions plus économiques et plus vertes, dont le covoiturage pour aller au travail. C’est une solution avantageuse tant pour les employés que pour la société.
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Ces temps-ci, de nombreuses entreprises s’engagent dans des démarches plus écologiques en adoptant différentes solutions : machines moins énergivores, gestes écoresponsables, etc. Ces actions sont limitées dans l’environnement interne de l’établissement. Mais en sensibilisant le personnel à adopter le covoiturage au travail, toute l’équipe concourt à la préservation de la planète.
L’empreinte carbone de l’ensemble des moyens de transport constitue environ 29 % des émissions de gaz à effet de serre. Pour sa part, la voiture rejetterait plus de 120 grammes de CO2 par kilomètre. Covoiturer revient donc à réduire ces chiffres, surtout si le nombre maximal de passagers est atteint dans les véhicules. D’ailleurs, selon l’étude menée par BlaBlaCar, le covoiturage aurait déjà permis, en 2019, de réduire l’émission de 272 746 tonnes de CO2.
Le covoiturage au travail représente une solution économique considérable. Prenons l’exemple d’un employé devant parcourir une distance de 30 km par jour pour aller travailler. En choisissant le covoiturage, il économiserait environ 2 000 € par année. En effet, les frais liés au déplacement sont automatiquement partagés entre le conducteur et les autres passagers. Il est d’ailleurs à rappeler qu’en aucun cas, le conducteur ne peut tirer du bénéfice de ce partage. Ce dernier doit être fait de manière équitable.
Plus un véhicule est utilisé, plus l’entretien en est indispensable. Pourtant, le coût lié à cette séance peut parfois être élevé. Dans certains cas, le propriétaire doit même procéder à des achats de nouvelles pièces automobiles. Le fait de covoiturer réduit donc le besoin d’entretien puisque la fréquence d’utilisation de la voiture est réduite.
Le covoiturage au travail donne lieu à des échanges. Si tous les passagers sont des employés d’une même entreprise, l’autopartage renforce le lien d’appartenance. À certains moments, de nouvelles idées peuvent naître de ces échanges, pouvant améliorer la vie en société.
Une telle ambiance conviviale peut également motiver les employés à devenir plus productifs, plus concentrés et plus impliqués. Bref, le covoiturage offre des avantages écologiques, financiers, mais également sociaux.
La gestion de parking dans les entreprises est de plus en plus confrontée à des contraintes d’espace. Des causes comme la hausse des taxes foncières et la densification urbaine génèrent en effet l’insuffisance des lieux de stationnement. Une gestion plus intelligente est, sans doute, de mise, mais le covoiturage au travail peut aussi être une solution adaptée. Diminuer le flux de véhicules dans le parking contribue à faciliter cette gestion et résout le manque de places. Si la majorité des employés ont recours au covoiturage, le parking devient moins saturé.
Le forfait mobilités durables a été mis en place suivant la loi d’orientations des mobilités. Il s’agit d’un dispositif à destination des employeurs pour leurs salariés. Il permet aux employés de jouir d’une prise en charge totale ou partielle de leurs déplacements domicile-travail.
Le forfait mobilités durables a pour objectif de réduire la pollution en favorisant l’utilisation des modes de transports plus écologiques, dont le covoiturage au travail. En l’adoptant, les employeurs prennent en charge les frais de déplacement de leurs employés.
Les employés du secteur privé et du secteur public en France bénéficient tous de ce même avantage. L’employeur peut calculer le montant du forfait en fonction de la distance parcourue par le salarié. Cette prise en charge est limitée à 500 € par an par employé dans le secteur privé, contre 200 € par an par employé dans le secteur public.
Cette somme est exonérée d’impôts et de cotisations sociales, un avantage indéniable pour les entreprises. Il est à noter que les employés ont la possibilité d’accorder un montant supérieur. En revanche, l’exonération ne s’applique pas au montant dépassant le plafond de 500 €.
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